Assistant(e) maternel(le), un métier essentiel pour le territoire

Parallèlement aux crèches, les assistant(e)s maternel(le)s proposent un mode de garde plus individualisé, qui correspond davantage aux attentes de certains parents. Parfois peu reconnu(e)s, ces professionnel(les) de la petite enfance exercent pourtant un métier essentiel.

Rosie, Patricia, Christine et Nathalie se sont retrouvées ce mardi matin à l’antenne du Relais Petite Enfance de l’Honor de Cos. Magali et Vanessa, les deux animatrices les accueillent et proposent aux enfants des ateliers et différents jeux dans un espace adapté. L’occasion de se retrouver entre collègues, échanger et permettre aux enfants de sociabiliser. Cela fait 10, 12 ou même 25 ans qu’elles exercent sur le territoire « Je n’aimerai pas faire autre chose » confie Christine « c’est sûr que c’est aléatoire selon les années, les enfants changent, il faut s’adapter aux horaires des parents, mais j’ai beaucoup de plaisir à faire mon métier ». Il faut de la patience, de l’écoute et de la bienveillance envers les enfants, mais aussi entretenir les relations avec les parents qui sont curieux de connaître la journée de leur enfant. « On crée vraiment des liens avec certaines familles » explique Rosie qui arrive bientôt à la retraite. « J’ai fait des ménages, de l’aide à domicile, mais j’ai toujours aimé les enfants. On crée un lien avec eux, on s’attache et ils nous le rendent bien. » Les assistantes maternelles travaillent en co-éducation avec les parents sur les premiers mois de vie du jeune enfant. Elles initient les enfants aux règles de vie en communauté, participent à leur éveil grâce à des activités adaptées à chaque âge. Elles accompagnent les familles dans leur questionnement autour des grandes étapes du développement et réfléchissent avec les parents aux meilleures réponses à apporter aux besoins de leur enfant.
 

Avez-vous déjà envisagé de devenir assistant(e) maternel(le) ?

Le métier d’assistant(e) maternel(le) présente des avantages : il peut permettre de concilier vie privée et vie professionnelle à l’occasion, par exemple, de l’arrivée de son enfant, d’être indépendant(e) et de définir ses conditions d’accueil. La présence du relais petite enfance et des ateliers et temps d’échange qu’il propose permet de rompre l’isolement qui pouvait jusqu’alors être pesant pour ces professionnel(les). Il faut néanmoins respecter plusieurs conditions et obtenir l’agrément du conseil départemental pour pourvoir exercer.
 

La marche à suivre

–       Adresser un courrier d’intention au conseil départemental
–       Assister à la réunion d’information obligatoire se concluant par la remise d’un formulaire
–       Visite de la Protection maternelle et infantile (PMI) qui vérifie la conformité du logement et s’entretien avec le/la candidat(e)
–       120 heures de formation réparties en 80 heures avant le premier accueil et 40 heures dans l’année qui suit
 

Quelles conditions pour exercer ?

En plus des compétences humaines et d’organisation, certaines conditions matérielles sont indispensables. Le logement doit permettre d’assurer le bien-être physique et la sécurité des enfants. Quand les conditions d’accueil sont respectées, la formation permet de compléter les savoirs nécessaires à l’exercice du métier : le développement de l’enfant, comment constituer un contrat de travail avec les parents employeurs, les modalités de la convention collective, de grands thèmes comme l’alimentation, le sommeil ou encore le secourisme. L’agrément obtenu à l’issue de la première partie du cycle de formation permet à l’assistant(e) maternel(le) d’accueillir les premiers enfants à son domicile.
 
Contact/infos – Relais Petite Enfance
Vanessa Fiquemo – 06 08 88 86 08
Magali Stein – 06 70 10 00 16
 

Prime d’installation versée par la CAF

La prime d’installation est destinée aux assistant(e)s maternel(le)s nouvellement agréés relevant de la convention collective des assistant(e)s maternel(le)s du particulier employeur. Elle est destinée à financer l’achat du matériel nécessaire au démarrage de l’activité. D’un montant de 1200€, elle doit être demandée l’année du premier agrément et est versée en une seule fois. D’autres aides comme l’aide à la fonction, versée par le Groupe de Protection Sociale des Emplois de la Famille et des Services à la Personne (IRCEM) et le prêt à l’amélioration de l’habitat à taux zéro, versée par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) peuvent également être accordées, sous certaines conditions.