Une expertise dans l’usinage et le décolletage de pièces mécaniques de précision
L’aventure débute en 1983 pour Alain Lestrade qui travaille seul dans son garage avec 3 machines d’occasion. Il embauche rapidement son premier employé en 1986, augmente les équipes et prend une dimension plus industrielle en 1990 lorsqu’il décroche un contrat pour la fabrication de pièces d’airbags dans l’automobile. Il se spécialise petit à petit dans la fabrication de pièces sur mesure, en série, que l’entreprise produit en grande quantité pour des secteurs différents. Aujourd’hui, Almeca compte une trentaine de salariés, travaille pour une quinzaine de sociétés différentes en France et à l’étranger et produit des millions de pièces chaque année.
Des applications industrielles multiples
Trois domaines bien spécifiques représentent chacun 30% des clients de l’entreprise : l’automobile, client historique, basé en Allemagne, qui commande des pièces d’airbags et de volants de voiture, l’aéronautique, qui a des besoins pour les commandes de vol des avions et la Défense pour laquelle les domaines précis d’application restent secrets. Des certifications lourdes sont d’ailleurs nécessaires pour travailler pour ces entreprises de pointe. Reste 10% de l’activité assurée par des clients aux demandes variées, comme le groupe voisin Gerbaud, par exemple, qui commandes des pièces pour ses générateurs d’azote.
De l’acier à la pièce
Avant de devenir une pièce sophistiquée qui prendra sa place dans un rouage mécanique, chaque boulon, buse ou écrou part d’une barre d’acier, de bronze, de plastique ou d’aluminium, qui sera ensuite façonnée par l’une des 40 machines de l’entreprise. Après lecture de plans, les techniciens programment les procédés d’usinage nécessaires à la réalisation de la pièce demandée. Quatre voire cinq passages en machine sont parfois nécessaires pour arriver au résultat final, surtout pour des pièces très précises, afin d’éviter la chauffe du matériel qui pourraient détruire ses propriétés. Une fois usinées, les pièces sont minutieusement contrôlées, par des machines automatisées pour les plus simples, ou des machines tridimensionnelles pour les plus complexes. Un dernier contrôle visuel, assuré par des opératrices, garantit la qualité des produits qui seront livrés dans des emballages spécifiques. Les copeaux résiduels seront, quant à eux, centrifugés pour récupérer l’huile réutilisée dans les machines, puis revendus à une société de fonderie montalbanaise.
Des profils de tourneur fraiseur toujours recherchés
Qu’ils soient détenteurs d’un CAP, BEP, BTS ou d’un autre type de formation, les profils de tourneur-fraiseur sont toujours recherchés chez Almeca. Alain Lestrade donne de l’importance à la formation des jeunes motivés par l’envie d’apprendre. Une information précieuse pour les cinq jeunes ayant visité l’entreprise, qui pourrait déboucher sur une formation en alternance, une mission d’intérim ou un recrutement !