Quand avez-vous intégré l’équipe des services techniques de la communauté de communes ?
R. Je suis arrivé en 1984, mais à l’époque c’était un syndicat de voirie. Cet été, ça fera 40 ans… Le temps passe !
E. C’est vrai, je suis arrivé un peu plus tard pour ma part, j’y ai passé un an en 1997, puis je suis revenu définitivement en 2001, à la naissance de mon fils.
Vous avez toujours travaillé en voirie ?
R. Quasiment, mais j’ai commencé par un petit contrat à Castelsarrasin chez Maurières. Je m’occupais de l’entretien des véhicules de chantier. Puis après quelques boulots à l’usine et dans les vergers, je suis parti faire mon service militaire en aviation à Mérignac. A mon retour j’ai passé le concours et j’ai intégré l’équipe de la Direction Départementale de l’Équipement (DDE).
E. Je ne suis pas arrivé de suite, j’ai travaillé 3 ans à la conserverie Bésiers et puis j’ai fait quelques années d’interim. Un jour à l’ANPE, j’ai vu une annonce pour un poste à la subdivision DDE de Castelsarrasin. J’ai sauté sur l’occasion. En 1997 je faisais une première expérience au syndicat et ça m’a beaucoup plu. Je n’ai pas hésité ensuite à intégrer l’équipe quand j’en ai eu l’opportunité.
Vos études vous destinaient à une carrière en services techniques ?
E. J’ai toujours rêvé de travailler dans les travaux publics, depuis tout gosse ! Avant ça, j’ai fait un apprentissage et j’ai raté 2 fois le CAP pâtisserie… pas étonnant, ce n’était pas ma voie ! (Rires). Mais j’ai pu apprendre à conduire des engins de chantier à mon service militaire, c’est là que j’ai passé mon CACES, le graal pour travailler dans le BTP.
R. Moi j’ai appris à l’école. J’ai passé un CAP mécanicien d’engins de chantiers de travaux publics à Auch ce qui m’a permis de m’orienter sur ce type de poste à la sortie des études.
Et vous avez travaillé ensemble depuis ton arrivée Éric ?
E. Tout à fait. C’est Roland qui m’a formé à la pelle puisque c’est lui qui s’occupait du travail sur les fossés à l’époque. Il m’a tout appris !
R. Oui j’ai fait ça pendant près de 20 ans avant de revenir à l’épareuse. On a toujours fonctionné en binôme avec Éric. On est un vieux couple ! (Rires)
Quelles sont vos missions aujourd’hui ?
E. On est en charge du fauchage de l’herbe sur les bords de route. Et ce n’est pas (que) pour l’esthétique !
R. Oui, même si les communes apprécient une tonte fraîche pour leur fête annuelle, le but est avant tout d’améliorer la sécurité : devant les panneaux de signalisation ou dans les virages, l’herbe trop haute peut gêner la visibilité.
E. On fait entre 3 et 4 passages par an, selon le temps qu’il fait. En saison pluvieuse on assure un passage supplémentaire parce que l’herbe repousse très vite.
Quelles qualités faut-il dans ce métier ?
R. Il faut de la patience et de la minutie. Être organisé aussi et serviable, il y a tout le relationnel avec les élus, les employés communaux puisqu’on travaille étroitement avec eux.
E. Oui c’est un travail avec beaucoup d’autonomie et puis on est sur le terrain, en extérieur, on aime ça.
Roland, vous partez bientôt à la retraite, de quoi seront remplies vos journées ?
R. J’aime bien jardiner et bien manger, ça va ensemble ! Je bricole aussi et puis j’aurai du temps pour profiter de ma famille, mes deux enfants et mes petits-enfants.
E. Je suis aussi bricoleur et j’aime faire du vélo et de la marche à pied… Mais j’ai une passion qui ne me quitte pas depuis mes 6 ans : le dessin. Je fais des portraits. D’ailleurs le prochain est tout trouvé : celui de Roland pour son départ à la retraite !